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Démarche

Hervé Leclair vous dit (presque!) tout sur sa façon de faire des photos et d’aborder ses shootings.

Démarche & approche.

Comment abordes-tu tes shootings?

Avec une sorte de gourmandise, de curiosité positive! Plus sérieusement, je commence toujours par faire connaissance avec mon sujet, écouter, observer, son histoire, ce qu’il veut mettre en avant…

Pros, particuliers, c'est la même chose?

Sur le fond et l’état d’esprit, oui.  Mais pas sur la forme; dans un shooting pour une entreprise, il faut souvent tenir compte des usages prévus des images; je vais avoir des contraintes de format, de « copy space » à prévoir, etc.., et parfois une équipe plus grande et une logistique plus lourde, qui permet plus de choses techniquement, mais au détriment de la mobilité et de l’agilité. 

Comment abordes-tu tes shootings?

Je fais de la photo depuis tout petit! Après mon bac, au milieu des années 80, j’ai été assistant dans un studio parisien spécialisé dans la mode et la publicité.
J’ai travaillé quelques temps en free-lance, mais quand le numérique est arrivé j’ai évolué vers le graphisme, puis l’informatique en créant Algodia.
En 2010, Sylvie – mon épouse – et moi avons décidé d’ajouter la photo aux services de notre entreprise, qui depuis 2015 se consacre exclusivement aux images, notamment pour le tourisme.

Quand tu n’as pas de commande particulière, quelle est ta démarche photographique?

D’abord, ne pas trahir. Ni mon sujet, ni le «lecteur», ni moi-même. J’exprime visuellement ce que je sais et ce que je ressens de mon sujet.
Parfois j’ai juste à régler, cadrer, appuyer. Mais souvent il faut aider la chance, améliorer l’instant ou
même le créer; éclairer, diriger les modèles, choisir un cadre plutôt qu’un autre… Ce n’est pas tricher, au
contraire; j’utilise tous les moyens à ma disposition pour que mon expression visuelle soit la plus sincère possible.

Et ... concrètement?

Je pars nécessairement de la réalité, de ce dont nous disposons pour faire notre image. J’observe et opte pour un cadre, un angle. Au besoin j’améliore ou même crée la lumière, grâce à des flashes autonomes, même en extérieur, un peu comme au cinéma. Quand tout est prêt les modèles éventuels
entrent en scène et je leur demande des actions plus que je ne les fais poser. A partir de là je vais «assurer
» l’image prévue, puis tourner, multiplier les angles ou les mouvements.

Ça va vite?

Oui! Le plus long est l’installation de la lumière quand il y a beaucoup de matériel. Une fois que c’est en place ça va vite, surtout s’il y a des figurants; il ne faut pas qu’ils s’ennuient!
En une demi-journée de shooting, combien d’images fais-tu?
Entre 250 et 300, dont je vais présenter 80 à 150 photos. Mais c’est très dépendant du sujet et de ce
qui se sera passé.  Et parfois il faut plusieurs jours pour faire deux photos!  Une fois encore, tout dépend de la demande…

Et la vidéo?

C’est très différent, mais j’en fais aussi, même si la photo reste la grande majorité de mon travail.
J’ai commencé par me faire la main sur des courts métrages avant de répondre à la demande de certains clients. Pour travailler la lumière en vidéo comme je le fais en photo, il faudrait des moyens colossaux, et de ce point de vue c’est un peu frustrant.
Mais on est peut-être un peu plus indulgent sur la qualité d’image quand on en voit 24 à la seconde, et en apportant le son et la durée la vidéo modifie totalement la façon de raconter une histoire; là où la photo doit être instantanément lisible, la vidéo peut prendre son temps et dévoiler les choses l’une après l’autre. A condition d’être suffisamment séduisante
pour que l’internaute la visionne jusqu’au bout, mais c’est une autre histoire!

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